Voici lesquels :
15 millions de membres actifs (est appelé actif un membre s’étant connecté sur son compte au moins une fois lors des 30 derniers jours) ;
350 millions de membres à travers le monde ;
en décembre 2008, Facebook ne comptait “que” 6 millions d’utilisateurs ;
environ 8 millions d’utilisateurs français se sont connectés au moins une fois par jour sur Facebook ;
et enfin, notons que le site recense 100 000 nouveaux évenements et 135 millions de photos chaque mois.
La révolution Facebook s’est donc bien répandue en France, avec plus d’un français sur 4 qui est utilisateur de ce réseau social.
Mais une nouvelle polémique vient entacher l’annonce de ces très bons chiffres pour Facebook et, pour ne pas changer, cela concerne encore le respect de la vie privée.
Il faut rappeler qu’il y a de ça quelques mois, Facebook avait modifié les paramètres de l’intégralité des comptes de ses membres afin de rendre public, par défaut, l’affichage de certaines informations telles que le sexe, les pages dont la personne est fan, etc.. Cela avait suscité une grande polémique, toujours basée sur la notion de respect de la vie privée, les utilisateurs ne comprenant pas le choix de Facebook.
Aujourd’hui, Facebook vient de déclarer, par la voix de son créateur Mark Zuckerberg, que « la norme sociale a simplement évolué avec le temps ».
« Nous sommes maintenant plus à l’aise avec l’idée de partager des informations, non seulement plus variées et en plus grand nombre, mais aussi avec un plus grand nombre de personnes. La norme sociale a simplement évolué avec le temps. Lorsque nous avons commencé dans ma chambre à Harvard, la question que beaucoup de monde se posait était pourquoi voudrais-je mettre la moindre information sur Internet. Puis, au cours des cinq ou six dernières années, les blogs ont décollé, de même que tous ces services où les gens partagent des informations. »
Ces déclarations, que l’on peut trouver dans The Guardian, sont loin d’avoir fait plaisir à la majorité des utilisateurs de Facebook qui considèrent que Facebook va trop loin, n’a plus la notion de la vie privée et tout cela au profit de revenus publicitaires. En effet, grâce à plusieurs pages d’informations publiques, les moteurs de recherches peuvent référencer toutes ces informations et les publicitaires mieux cibler les annonces qu’ils diffusent.
Aux États-Unis, des associations de consommateurs ont même porté l’affaire devant la justice, plus précisément devant la Federal Trade Commission, afin d’enquêter sur les pratiques de Facebook qui, par défaut, propose une trop grande diffusion des informations d’un compte.