MegaUpload et MegaVideo fermés par le FBI [MàJ]

En plein débat sur la liberticide loi SOPA, le FBI vient de procéder à une puissante attaque contre l’industrie du DDL (Direct Download) et du streaming.

La nouvelle commence à faire le tour du Web et provoque déjà une véritable onde de choc : le département de la Justice américain, épaulé par le FBI, vient d’obtenir la fermeture de l’ensemble de la galaxie Mega.

Ce sont ainsi plus de 18 noms de domaines (MegaUpload, MegaVideo, et bien d’autres) appartement à MegaUpload qui ont été saisis par les autorités américaines. Si la nouvelle surprend tant, c’est que MegaUpload était le premier site de DDL au monde, devenu un véritable géant du net, générant à lui seul plus de 4% du trafic mondial. Selon le FBI, ce dernier était visité par plus de 50 millions de personnes par jour.

Quatre dirigeants du célèbre site auraient été arrêtés, dont le fondateur, Kim Dotcom. Ces derniers risqueraient jusqu’à 60 ans de prison. Parmi les chefs d’inculpation retenus : blanchiment d’argent et racket, en bande organisée.

Nul ne sait, pour le moment, si le site pourra se relever de ce coup de filet sans précédent. Cependant, en s’attaquant à un tel géant, le FBI vient de déclarer une véritable guerre aux sites de téléchargement direct. Une opération d’une telle violence qu’elle pourrait convaincre bon nombre d’acteurs de ce secteur de s’éclipser volontairement de la scène.

Plus d’informations sur Numerama et sur Korben.

Mise à jour

Dans un communiqué aussi édifiant que surréaliste remis à la presse, Nicolas Sarkozy se félicite de la fermeture de MegaUpload, alors que le jugement n’a pas encore eu lieu :

   “La mise à disposition illégale, par ce service, d’oeuvres protégées par le droit d’auteur, permettait à ses promoteurs de réaliser des profits criminels sous la forme de recettes publicitaires ou d’abonnements de ses usagers.(…)

La lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux, qui fondent leur modèle commercial sur le piratage des oeuvres, constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création.

C’est le financement des industries culturelles dans leur ensemble qui est mis en cause par ce type d’opérateurs. Le moment est donc venu d’une collaboration judiciaire et policière active entre Etats pour porter un coup d’arrêt à leur développement.
J’invite les ministres concernés ainsi que la Hadopi qui vient d’engager une consultation à ce sujet, à étudier rapidement l’utilité de compléter notre législation par de nouvelles dispositions et à lui faire, le cas échéant, des propositions en ce sens”.
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