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Dès l’année 2023, l’Allocation adulte handicapé a connu plusieurs évolutions importantes. Pour rappel, cette aide financière s’adresse aux personnes dans l’incapacité de travailler en raison de leur état de santé. C’est la CDAPH qui examine chaque dossier, pour informer la Caf et le MSA de l’éligibilité des bénéficiaires, sur le plan médical. Mais l’AAH prévoit également des plafonds de ressources, qui ont beaucoup changé au cours des derniers mois. Or, ce nouveau barème a des conséquences directes sur les prestations perçues par les allocataires…
Qui peut avoir droit à l’AAH ?
Cette aide n’a rien d’un coup de pouce destiné à tous les ménages. L’allocation adulte handicapé sert de revenu minimum aux personnes qui ne peuvent pas avoir d’activité professionnelle. Et qui ont justifié, auprès de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, d’une incapacité égale ou supérieure à 80 %. La CDAPH peut aussi valider les dossiers des gens ayant une incapacité de 50 à 79 %, qui auraient des difficultés pour trouver un emploi. Ils peuvent donc percevoir l’AAH, sous réserve que la Caf (ou la MSA) valide leur dossier.
Autre l’aspect médical, il faut aussi avoir 20 ans ou plus pour percevoir cette allocation. Sauf pour les mineurs émancipés, qui peuvent la demander dès l’âge de 16 ans. Mais il ne faut pas oublier l’essentiel : les plafonds de ressources en vigueur aujourd’hui pour l’AAH.
- Pour une personne vivant seule, les revenus annuels ne doivent pas excéder 11 656 euros par an.
- Si le bénéficiaire vit en couple, le plafond grimpe à 21 098 euros par an.
- Dans le cas d’une personne handicapée avec un enfant à charge, les ressources ne doivent pas excéder 17 485 euros par an.
- Dans le cas d’un bénéficiaire de l’AAH, en couple avec 3 enfants, le plafond atteint 38 583 euros par an.
Combien représente l’AAH ?
Revalorisée en avril dernier, l’Allocation adulte handicapé a passé la barre des 1 000 euros. Du moins en ce qui concerne le montant maximal de l’AAH, aujourd’hui fixé à 1 016 euros par mois. Cela dit, dans certains cas particuliers, les bénéficiaires peuvent obtenir une majoration de cette aide. Par exemple, s’ils n’ont pas de logement. Ou s’ils présentent une incapacité au-delà de 60 %. Pour solliciter cette majoration, il faut adresser un dossier complet à CDAPH, qui statuera sur la situation, avant de transmettre ces données à la Caf.