Impressionner le monde grâce à une mesure écologique phare. Les Jeux olympiques de Paris devaient prouver que cet événement ne possède pas autant de dommages environnementaux que le disent ses détracteurs. Parmi les mesures, rendre la Seine baignable était le porte-étendard de ce moment historique. Amélie Oudéa-Castéra ministre des Sports, ou encore Anne Hidalgo ont régalé les français d’un plongeon dans le fleuve de la capitale.
Pour la ministre des Sports, il s’agissait d’ouvrir la voie à l’entraînement pour le paratriathlon, ce même jour. De plus, il s’agissait de doubler Anne Hidalgo, adversaire politique. Mais qui se posait en fer de lance d’un projet qui a coûté 1,4 milliard d’euros à l’État. Ceci dit, l’euphorie des jeux se trouve désormais derrière nous. Aussi, le journal Médiapart a lancé une enquête autour de la baignabilité de la Seine le 13 juillet. Par manque de chance, Amélie Oudéa-Castéra n’a pas inauguré la Seine au meilleur moment. On vous fait le point.
Seine : Amélie Oudéa-Castéra prise dans une communication infernale
Garder la face aux yeux du monde. Voici le leitmotiv de ces Jeux olympiques. Toutefois, la précipitation reste mauvaise conseillère. Et à ce propos, les jours de fortes pluies le 11 et 12 juillet ont gâché la fête. Ainsi, Médiapart explique :
« La teneur en bactéries E.coli a été relevée à 1 414 NPP/100 ml d’eau, un taux largement supérieur au seuil réglementaire de 900 NPP/100 ml, d’après ces documents. Le taux d’entérocoques intestinaux était lui aussi au-dessus des critères fixés par les autorités sanitaires, selon ces mêmes données, qui affichent un résultat de 461 NPP/100 ml pour une limite fixée à 330. »
En bref, Amélie Oudéa-Castéra s’est retrouvée dans une eau potentiellement dangereuse pour sa santé. En outre, l’ARS (agences régionales de santé) a indiqué plusieurs conditions face à la baignabilité de la Seine :
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Des points rapportés par Médiapart. Cela fait beaucoup de critères qui se conjuguent mal avec la baignade dans la Seine pour tous d’ici à 2025. En réaction, les internautes n’ont pas manqué de jouer la carte de l’humour :
« C’est pour ça qu’elle a choisi de s’y baigner dans la tenue réglementaire de Tchernobyl »
Ou encore :
« un politique qui se baigne dans la merde, c’est sa place »
Compte tenu des problèmes de salubrité de l’eau dans d’autres départements, la question de cet investissement demeure.
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