À l’heure actuelle, les différents rapports sur le déficit public font froid dans le dos. D’ailleurs, les différents acteurs politiques n’ont eu de cesse de se justifier sur cette situation. L’un de leurs arguments phare reste en majorité les abus d’aides sociales. Et cela passe notamment par les arrêts de travail. Souvent qualifiés d’abusifs, ils sont gérés par la Sécurité sociale et permettent aux salariés malades de pouvoir se soigner en paix, mais moyennant carence.
Toutefois, la suspicion enfle sur ce sujet, et diverses actions vont voir le jour. Ainsi, l’État a indiqué qu’il allait mettre en place une campagne de vérification. Pour les arrêts de travail les plus longs. De leur côté, les médecins se défendent de participer à une fraude. Et surtout, ils expliquent que la santé mentale de leurs patients est de plus en plus fragile post covid. Ceci dit, les arrêts de travail restent dans leur viseur et une nouveauté va voir le jour.
Arrêts de travail : vers un nouveau format
C’est auprès de TF1 que la Cnam a indiqué plusieurs choses. Dans un premier temps :
« 7,9 millions d’euros de préjudices financiers de fraudes ont été détectés et stoppés en 2023 du fait de la présentation de faux arrêts de travail et/ou fausses attestations de salaire, contre 5 millions d’euros en 2022 »
Puis, elle a complété son propos en expliquant :
« Cette augmentation s’explique par l’accroissement des ventes de faux avis d’arrêts de travail sur les réseaux sociaux, notamment avec des kits ‘clés en main' »
Pour lutter, de nouveau type de formulaire d’arrêt de travail va être lancés. Avec le même principe que les billets de banque. À ce sujet, ils ont précisé :
« Je ne vais pas vous en montrer tous les secrets, mais il y a un certain nombre d’évolutions, tel cet hologramme ou ces couleurs »
Aussi, cette mesure ne permettra plus d’envoyer des photos ou des copies de son arrêt de travail. En outre, toutes ces nouveautés prendront place à partir de juin 2025. De même, le directeur de la Cnam a déclaré, qu’à partir de cette date, les arrêts de travail devront être transmis :
« via amelipro ou les logiciels agréés et compatibles offrant des conditions de sécurité et de simplicité maximales aux prescripteurs et à l’Assurance-maladie, ainsi que des délais de prise en charge plus courts pour les assurés »