Le déficit de la France place de facto les aides sociales et autres revalorisations dans le viseur des autorités. Ainsi, l’annonce du gel des pensions de retraites a déjà fait couler beaucoup d’encre. Cela dit, le précédent gouvernement avait, lui aussi, tenté de mettre en place quelques mesures. Parmi elles, les aides sociales liées au chômage étaient promises à de grands changements. L’objectif ? Le plein emploi en France.
Et pour ce faire, Pôle Emploi a cédé sa place à France Travail. Le nouvel organisme devant orienter de manière plus efficace les demandeurs d’emploi. Dans cette veine, le RSA verra une modification de ses conditions d’accès dès 2025. En outre, il aurait dû basculer ses bénéficiaires sur l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Mais finalement, il n’en est rien. On vous fait le point.
Chômage : nouveau gouvernement et maintien de l’allocation de solidarité spécifique (ASS)
La réforme du chômage faisait partie des mesures phares du gouvernement de Gabriel Attal. Mais les événements politiques en ont décidé autrement. À ce propos, la nouvelle ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a indiqué auprès du journal Ouest-France :
«J’ai demandé – et obtenu – qu’on sorte cette allocation de toutes les discussions budgétaires et qu’on ne la supprime pas en l’état. Il faut savoir que la moitié des allocataires de l’ASS vit en dessous du seuil de pauvreté. Une moitié a aussi plus de 50 ans»
Par ailleurs, l’ASS permet à ses allocataires de cotiser pour leur retraite. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre du RSA. À l’heure actuelle, en plus du déficit, la ministre aurait pour priorité de favoriser l’emploi des seniors. Une situation qui fait écho à l’allongement de la durée du travail pour tous à 64 ans à taux plein. De fait, les entreprises préfèrent le sang neuf pour de meilleures perspectives. Les séniors de leur côté peuvent envisager un retour au travail pour obtenir une surcote sur leur taux de retraite.
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