C’est en 2015 que les premiers foyers ont pu découvrir les compteurs Linky. Parmi les arguments, on retrouve une meilleure gestion de son électricité. Et donc de fait, des économies à la clef. Malgré tout, des particuliers ont décidé de tricher sur leurs relevés. Grâce à des méthodes à risques et surtout dangereuses. De l’autre côté, ses détracteurs ont la dent dure encore aujourd’hui. D’ailleurs, récemment, un toulousain se retrouvait en litige à cause de ce fameux boitier Linky. Désireux de ne pas l’utiliser, Enedis a tout de même décidé de lui facturer son relevé. D’autres encore estiment que les ondes du boîtier peuvent être nocives pour la santé. Ou encore craignent une fuite de leurs données en matière de consommation énergétique. Les compteurs Linky doivent encore convaincre. En outre, ont-ils rempli leur promesse d’une réduction de la facture d’électricité ? Nous allons y répondre.
Les compteurs Linky vecteur d’économies ?
Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe) l’installation de compteur Linky permet une collecte des données plus précise. Ainsi, cela conduirait de facto à des économies sur la facture finale. Toujours d’après eux, il s’agirait d’une tranche entre 10 et 23% de réduction. Cela dit, l’UFC-que Choisir a également mené l’enquête. De leur côté, ils estiment :
« À lui seul, le compteur ne permet pas de réaliser des économies d’énergie. L’intérêt du compteur communicant réside dans la possibilité offerte au consommateur de suivre sa consommation. Pour cela, il faut donc que le consommateur puisse accéder à ses données de consommation, tant en kWh qu’en euros »
Ce constat implique que les particuliers doivent avoir un smartphone. Avec l’application de leur fournisseur d’énergie. Pour pallier cette contrainte, l’UFC-que Choisir avait soumis l’idée d’installer des écrans de contrôle. Dans les foyers disposant d’un compteur Linky. Cela dit, cette mesure n’a pas été mise en place.