Contrôle technique : voici ce qui va changer en 2025

Si vous avez une voiture, vous savez à quel point le contrôle technique est indispensable pour circuler en règle. Mais à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, ce passage obligé va connaître une grande évolution... On vous explique tout !

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En France, on ne roule pas n’importe comment. Pour prendre le volant, il faut avoir réussi l’examen du permis. Mais même avec ce précieux sésame en poche, il faut ensuite se tenir à carreau sur la route. En respectant les limitations de vitesse, sous le regard implacable des radars. Et ce, pour éviter de payer des amendes et de perdre des points. Parmi les contraintes du Code la route, on retrouve le contrôle technique. Aujourd’hui, cette étape est obligatoire. Tous les deux ans, chacun doit amener son véhicule chez le garagiste. Afin qu’il en vérifie le bon fonctionnement. Mais dès l’année prochaine, les règles vont changer… On fait le point tout de suite !

Contrôle technique : il va y avoir du nouveau en 2025

Perçue comme une dépense par les automobilistes, cette vérification a de nombreuses utilités. D’ailleurs, elle concerne aussi les deux roues. L’objectif ? S’assurer que chacun roule avec un engin qui respecte les normes en vigueur. En effet, un véhicule en mauvais état peut mettre le conducteur en danger. Mais il entraîne aussi des risques pour les autres passagers. D’où l’intérêt du contrôle technique. Or, dès le 1er janvier 2025, la réglementation va évoluer. Et ce, afin d’empêcher les fraudes concernant la pollution des voitures. Mais aussi, pour garantir une meilleure sécurité sur la route.

Concrètement, les garagistes devront traquer d’éventuelles modifications illégales, destinés à cacher l’impact réel d’un véhicule sur l’environnement. Le contrôle technique devra donc traquer des pratiques illégales comme :

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  • Le démontage des filtres à particules
  • La manipulation des catalyseurs.

Et gare aux petits malins qui ne respectent pas les règles

Des vérifications plus poussées…

En effet, les pouvoirs publics savent que certains conducteurs n’hésitent pas à trafiquer leurs engins pour passer le contrôle technique sans encombre. Ce faisant, ils contournent allègrement les normes liées à l’environnement. Aussi, désormais, les centres qui réalisent ces contrôles vont utiliser des appareils plus sophistiqués. Ces outils auront la faculté de détecter des modifications frauduleuses. Et ce, à différents niveaux. Comme le moteur, les systèmes antipollution, ou toute autre défaillance, masquée par les plus rusés.

Le contrôle technique ne se contentera pas de vérifier les émissions polluantes des voitures. Car la réforme prévoit bien d’autres mesures, pour optimiser la sécurité routière. Ce qui suppose un examen approfondi des véhicules. Pour repérer d’éventuelles défaillances :

  • Sur les freins
  • Au niveau des suspensions
  • Concernant les ceintures de sécurité
  • Sur les dispositifs de retenue

Avec toutes ces nouveautés, vous vous doutez que le contrôle technique risque de voir son prix grimper. Cela dit, pour l’heure, aucune information officielle ne circule sur les nouveaux tarifs.

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Il n’y a pas que le contrôle technique qui va changer

En effet, les automobilistes doivent s’attendre à d’autres évolutions de la réglementation en 2025. Ainsi, ces derniers temps, beaucoup redoutent une hausse du malus écologique. Cette mesure pourrait bien devenir une réalité, alors que le gouvernement souhaite faire davantage pour l’environnement… Tout en remplissant les caisses de l’État. Elle suppose de faire payer un malus à celles et ceux qui conduisent des véhicules « trop polluants ».

  • Le malus oscille aujourd’hui entre 50 euros pour des émissions de 118 g/km, et 60 000 euros pour les émissions de 195 g/km. Cette sanction mirobolante concerne uniquement les voitures de sports.

Mais d’autres bruits de couloir évoque un malus dès 113 g/km, à l’horizon 2025. Le malus maximum pourrait ainsi atteindre 70 000 euros pour les modèles les plus polluants. Pour l’heure, l’exécutif n’a pas communiqué en détail sur le sujet. Affaire à suivre…

Sources : autoplus.fr



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