Faites-vous partie de la fameuse classe moyenne épargnée par les futures hausses d’impôts ?

Alors que la France croule sous les dettes, le nouveau Premier ministre Michel Barnier devrait revoir la copie lancée par le gouvernement de Gabriel Attal sur les impôts.

Avec un déficit de 5,1 %, la France est dans le viseur de l’Union européenne. En effet, ses règles stipulent qu’elle ne doit pas dépasser 3 % du PIB. Avec elle, la France peut compter sur la Belgique, l’Estonie ou encore l’Espagne. Avec cette nouvelle, une menace plane. L’idée d’une nouvelle hausse d’impôts. L’un des plus lucratifs reste la TVA. Car chacun la paye. Cette taxe qui touche l’ensemble des biens de consommations n’a jamais autant rapporté. Toutefois, dans le même temps, certains avantages sont attribués aux grandes richesses et aux grandes entreprises. Accentuant de ce fait le déficit public. Aujourd’hui, le Premier ministre Michel Barnier indique que la situation est très grave. Et l’un de ses leviers sera d’augmenter les recettes de l’État. Et donc les impôts (sur les revenus ou autre)… Mais qui sera concerné ?

Impôts : qui sont ces classes moyennes ?

De par sa position, la classe moyenne peut se résumer de la manière suivante :

«les Français qui ne comptent que sur leur travail pour vivre, pas sur les aides ni sur un gros patrimoine»

Ces propos de Gabriel Attal suffisent à qualifier cette espèce de ventre mou de la nation. Ceux qui, selon les paroles d’Emmanuel Macron :

« sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre»

Et qui, en cas d’augmentation de la fiscalité sur les revenus, peuvent craindre une baisse significative de leur pouvoir d’achat. Voilà pourquoi, depuis l’an dernier, la sphère politique fait tout pour ménager ce groupe social. Ainsi, à croire nos dirigeants, la classe moyenne ne sera pas pénalisée en cas de nouvelle hausse d’impôts.

En termes de salaire, en 2023, le président situait cette classe parmi ceux qui gagnent 1500 à 2 500 euros par mois.  En revanche, les chiffres que l’Observatoire des inégalités évoquent une fourchette de 1 500 à 2 700 euros. Il s’agit d’une définition assez mouvante, quand, de son côté, l’INSEE estime que le salaire médian atteignait 2 091 euros net par mois en 2022. Ce qui signifie que 50 % des salariés perçoivent moins. Et que les autres gagnent davantage.

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Malgré le flou, l’ancien Premier ministre a voulu se montrer rassurant en expliquant qu’une « hausse d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent » n’était pas au rendez-vous. Mais une question demeure finalement… Où trouver cet argent ?



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