Cela fait maintenant presque 20 ans que le programme dating fait fureur auprès des français. En effet, l’Amour est dans le pré permet de mettre en lumière un corps de métier, un univers, quasiment inconnu du grand public. D’ailleurs, Karine Le Marchand mène le programme avec bienveillance depuis près de 14 ans. L’animatrice a réussi à s’intégrer comme personne dans ce milieu. Ainsi, celle-ci a eu le privilège d’être décorée à plusieurs reprises pour sa contribution au monde de l’agriculture. De même, lors des manifestations, elle n’avait pas hésité à prendre le parti de leurs revendications. Une situation qui se retranscrit aussi à l’écran.
En effet, durant la saison dernière, l’animatrice de L’amour est dans le pré s’est montrée protectrice à l’égard de Patrice. Un éleveur hémiplégique en quête d’une compagne. Grâce à l’émission, ce dernier a fait la rencontre de Véronique et Justine. Cela dit, la production ainsi que le public ont émis de fortes réserves quant à sa sincérité. Ce qui a conduit la production à prendre certaines décisions. À ce propos, la productrice de l’émission Gabriella Mather s’est livrée auprès de Puremedias.
L’amour est dans le pré se prévient de futures polémiques
Ce sont certainement ces suspicions qui ont conduit Karine Le Marchand à se montrer aussi incisive avec Justine. Lors du dernier épisode de la saison. Toutefois, le couple semble avoir tenu bon et souhaite désormais vivre paisiblement. Surtout à l’abri des regards. En revanche, la situation a créé un véritable changement auprès de la production. Ainsi, la productrice de L’amour est dans le pré a déclaré :
« Je ne dis pas que Justine n’était pas sincère dans sa démarche mais elle nous a quand même fait nous poser des questions sur les enquêtes que nous menons auprès des prétendant(e)s »
Suite à une polémique de cette ampleur dans un programme sans histoire autre qu’amoureuse, une décision a été prise :
« Pour ne pas avoir l’impression qu’on a pu avoir à un moment donné avec Justine, qui je le précise bien ne s’est pas confirmée, mais qu’on a pu avoir quand même en se disant ‘Elle ne vient que pour chercher un toit’, nous avons rajouté une partie dans l’enquête que nous faisons sur les prétendant(e)s pour mieux comprendre leur façon de vivre, s’ils gagnent leur vie, etc… » a expliqué Gabriella Mather
En revanche, il s’avère que cette méthode possède ses limites. Effectivement, elle frise avec les limites des lois. Certaines questions étant impossibles à poser en amont. À l’instar de l’indépendance financière. De ce fait, elle indique :
« nous avons regardé si les prétendant(e)s avaient de quoi vivre et étaient autonomes financièrement »
Rendez-vous le 19 août prochain pour voir si ces changements ont porté leurs fruits.