C’est l’industrie pharmaceutique qui se charge de produire, puis de vendre les différents médicaments aux pharmacies. Une situation qui place ce domaine en tant que nécessité pour le gouvernement. D’ailleurs, certains gros poids du genre, à l’instar de Bayer, ont totalement défrayé la chronique. En effet, ce géant du médicament, se trouve aussi l’acteur principal de l’entreprise qui produisait le Roundup.
Côté français, c’est plus de 300 entreprises qui se chargent d’approvisionner les secteurs nécessitant des médicaments. D’un point de vue mondial, cette industrie pèserait près de 1400 milliards de dollars. Et autant dire que ce chiffre ne fait que croître et la demande en main d’œuvre aussi. Cela dit, on l’a vu avec la pandémie, l’idéologie de marché se combine mal avec la santé. Ainsi, l’État a mis en place une législation pour garantir des médicaments même en temps de crise. Et c’est sur ce point que l’Agence du médicament (ANSM) est venue faire différents contrôles.
Médicaments : quels sont les fabricants sanctionnés ?
D’après l’UFC Que-choisir, il faut savoir qu’en 2023, près de 5000 références de médicaments faisaient défaut. Parmi eux, certains se trouvent dans une liste dont les fabricants doivent avoir une réserve. Notamment en ce qui concerne ceux qui ont propriétés anti-cancéreuse, antibiotiques, de traitements des maladies cardiovasculaires. Cette avance doit être de 2 mois, 4 en cas de pénurie avérée dans les 2 ans précédents.
L’ANSM avait déjà distribué des amendes en 2023 pour ce même manquement. Au total, c’est plus de 550 000 euros qu’ont écopé les différents laboratoires. Cette année, ce montant est passé à 8 millions. Pourquoi ? Les règles se sont durcies. L’amende correspond désormais à 20% du chiffre d’affaires qu’il génère habituellement. En guise d’exemple, les laboratoires Biogaran et Sandoz ont payé respectivement 4 546 954,58 € et 1 437 706,64 €.