Depuis 2017, lorsque vous remplissez votre caddie au supermarché, certains produits affichent une drôle de mention en couleur sur leur emballage. Du vert au rouge vif, ce petit cadran qui va de A à E s’appelle le Nutri-Score. Il ne s’agit pas d’un label, ni d’informations sur la provenance des aliments. Mais plutôt d’un outil, qui précise la qualité nutritionnelle. Les consommateurs peuvent ainsi s’en servir pour acheter des produits plus sains.
Si le dispositif se généralise depuis 7 ans, il ne s’agit pas d’une obligation. Certaines enseignes l’ont adopté, pour renseigner les clients sur leurs références de marque distributeur (comme Lidl, Aldi ou encore Carrefour). Le Nutri-score se retrouve aussi sur de grandes marques nationales. Comme Lu, Brets ou encore Candia. Sauf que depuis quelque temps, certaines firmes ont commencé à faire machine arrière. À l’image de Krisprolls et Bjorg. Et récemment, Danone, le géant des yaourts, a aussi annoncé qu’il comptait abandonner ce fameux barème… On fait le point !
Pourquoi Danone renonce au Nutri-Score ?
À la fin de l’année 2023, ce dispositif aurait dû être révisé pour passer à un mode calcul plus strict sur la valeur nutritionnelle des aliments. Or, entre-temps, l’entrée en vigueur de ce nouveau système n’a cessé d’être remis à plus tard. Ce qui n’a pas empêché le milieu agroalimentaire de s’en émouvoir. Car de nombreuses références risquent de voir leur note chuter. C’est ce qui explique le désamour de plusieurs firmes pour le fameux Nutri-Score. Notamment du côté Danone.
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Cette entreprise connue dans le monde entier commercialise plusieurs marques. Et elle envisage de se passer de l’indicateur nutritionnel sur les yaourts à boire de ses marques : Actimel, Danonino, Alpro et Activia. Et pour cause : pour les produits laitiers à boire, le nouveau Nutri-Score va entraîner une baisse très nette sur les notes attribuées. Ainsi, on comprend mieux le choix de Danone. Et ce, alors même que la firme, en 2017, faisait partie de ceux qui soutenaient le dispositif.