Dans le meilleur des mondes, on rencontre l’amour de sa vie, on l’épouse et on fonde une famille durable et soudée. Sauf que dans la vie, même les plus belles idylles peuvent prendre fin. Chaque partenaire peut ainsi poursuivre son chemin. Mais lorsqu’il y a des enfants dans l’équation, il faut se mettre d’accord pour fixer les droits de garde. La justice se charge aussi de définir d’éventuelles pensions alimentaires.
Mais ces versements doivent être déclarés à la Caf par celui qui les reçoit. Idem lorsqu’il s’agit d’une pension alimentaire envoyée par un parent. Or, une allocataire a récemment fait l’erreur d’oublier cet argent dans sa déclaration auprès de l’administration. Une regrettable erreur, qui a maintenant de graves conséquences pour elle…
Pensions alimentaires : la Caf ne plaisante pas !
En temps normal, la Caisse d’Allocations familiales accorde plutôt des coups de pouce aux plus précaires. Mais elle pratique aussi régulièrement des contrôles. Et lorsqu’elle repère une irrégularité, elle ne tarde pas à donner des nouvelles aux resquilleurs. Y compris quand il s’agit de pensions alimentaires non déclarées. C’est que cette mère de famille, qui a raconté son histoire au Canard enchaîné, a vécu dernièrement.
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Seule avec un fils handicapé, elle occupe un emploi à temps partiel. Entre les soins prodogués à son enfant, et le coût de la vie, elle avait du mal à boucler ses fins de mois. Ainsi, entre 2021 et 2023, sa propre mère a commencé à lui faire des versements, à hauteur de 400 euros par mois. La bénéficiaire n’a pas déclaré cette pension alimentaire auprès de la Caf. Or, au printemps 2023, son dossier a fait l’objet d’un contrôle.
L’agent venu en visite chez elle a ainsi découvert de coup de pouce familial, jamais indiqué à la Caf. À partir de là, la mère de famille a reçu de nombreuses notifications. Des trop-perçus qu’elle doit maintenant rembourser. Pour un total de 8 418,20 euros selon le site Merci pour l’info. L’allocataire va recevoir un échéancier personnel pour régler cette somme. Mais elle devra bien le faire en définitive.
« Le caractère frauduleux d’une créance ne permet pas de réduire une dette », précise la Caf.