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En juillet et en août dernier, les élèves ont déserté les salles de classe. Certains ont eu la chance de faire de beaux voyages avec leurs parents. D’autres ont séjourné en colonie. Et beaucoup ont aussi passé le temps au centre aéré. Mais le 2 septembre dernier, les enfants et les adolescents ont rejoint leurs établissements scolaires. Si la rentrée scolaire peut impacter le moral, elle permet aussi de retrouver ses amis et ses enseignants, en cours comme à la cantine.
Dès le mois d’août, les familles les plus modestes, ou ayant beaucoup de mineurs à charge, ont pu compter sur l’allocation de rentrée scolaire. Souvent mal vue par une partie de l’opinion, cette aide est un coup de pouce. Qui permet d’acheter des fournitures, mais aussi des vêtements à la bonne taille. Ou encore de financer des activités extra-scolaires. Cela dit, avec la reprise, les parents d’élèves vont de nouveau devoir payer la cantine. Dans certains foyers, cette dépense ne pose aucun problème. Mais pour ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts, c’est une tout autre histoire. Si la Caf et la MSA ne proposent pas d’aide pour payer cette charge, il y a d’autres solutions auxquelles vous pouvez avoir droit…
Cantine : quels dispositifs pour les élèves en primaire ?
Avant d’aller plus loin, clarifions deux ou trois choses. Il faut savoir qu’en France, la restauration scolaire existe sous plusieurs formes. En ce qui concerne les écoles du primaire (de la maternelle au CM2), ce sont les communes et les EPCI (métropole, communauté de communes, agglomération…) qui gèrent la cantine. Aussi, si votre enfant est scolarisé dans une école maternelle (ou élémentaire), cela signifie que vous devez chercher un coup de pouce au niveau local.
Rapprochez-vous de la mairie pour connaître les tarifs en vigueur pour les repas des élèves, d’après votre quotient familial. Si votre petit ange suit ses cours dans une école située loin de votre domicile, vous pouvez aussi obtenir une aide du département pour régler la cantine. Mais attention ! D’un territoire à l’autre, les dispositifs n’ont rien à voir. L’an dernier, le maire de Mazamet, Olivier Fabre, a même fait scandale, envisageant de prioriser les enfants « de parents qui travaillent » lors de l’accès à la restauration scolaire.
Votre enfant mange au collège ou lycée
Contrairement aux écoles primaires, les établissements du secondaire ne dépendent ni de la mairie ni des EPCI. S’il suit ses cours dans un collège public, il faut vous adresser au département pour solliciter une aide. En revanche, s’il est déjà au lycée, il faut contacter la région pour demander un coup de pouce, afin de payer la cantine. Mais les élèves du second degré peuvent aussi bénéficier du fond social collège ou lycée.
« Vous devez vous adresser à l’assistante sociale du collège ou du lycée ou au secrétariat de l’établissement scolaire. », prévient le site du gouvernement, Service Public.
C’est ensuite au chef d’établissement de valider (ou non) votre demande. Si vos ressources sont limitées, le département et la Région ont aussi la possibilité d’intervenir. Les collectivités passent alors par la Caf, pour financer la cantine via une aide spéciale.
Les étudiants à la cantine
Dans l’enseignement supérieur, de nombreux jeunes adultes vivent dans une extrême précarité. Or, aux dernières nouvelles, les étudiants (boursiers et non-boursiers) ont le droit à un repas par jour à 1 euro, dans les restaurants du CROUS (autrefois appelé RU). Cela dit, d’un campus à l’autre, la taille des portions et la qualité des plats peut varier du tout au tout.