Le salaire minimum de croissance permet d’obtenir un minimum salaire. Sans ce dernier, autant dire que ce serait la foire au moins offrant. L’objectif ici étant de limiter l’approche du capitalisme sur le marché du travail. En ce moment le fameux Smic culmine à 1398 euros. Après une augmentation en ce début d’année 2024. Effectivement, en janvier, il a observé une croissance de 1,13%. Dans le but de coller à la conjoncture économique, en inflation constante depuis 2 ans. Cela commence à dater, mais cet afflux monétaire provient de la réouverture du monde suite à la pandémie. Cette situation s’est également répercutée sur l’industrie énergétique avec d’autres hausses peu enviables. Toutefois, l’État régule son Smic en fonction de ce fameux facteur économique. On vous fait le point sur la situation à mi-2024.
L’augmentation du Smic
Bien entendu, cette augmentation pallie l’inflation, mais tout argent supplémentaire reste bon à prendre. D’ailleurs, celui-ci s’adapte en direct aux lois du marché. Ainsi, le site du gouvernement explique :
« Chaque hausse d’au moins 2 % de l’indice des prix à la consommation est automatiquement suivie d’un relèvement du Smic dans les mêmes proportions »
De fait, Olivier Garnier a indiqué que cet été une hausse pour cet été lors d’une conférence presse. Le directeur général de la Banque de France en charge des statistiques, des études économiques et des relations internationales a annoncé :
« Il devrait y avoir une revalorisation automatique du Smic au troisième trimestre, quand l’indice des prix hors tabac dépassera 2 % »
Cependant, une précision semble nécessaire :
« le montant du Smic net perçu par le salarié dépend de l’entreprise concernée et de certaines cotisations liées au secteur d’activité »
Malgré tout, cela fera passer le Smic à plus de 1400 euros. Une aubaine pour ce début de période estivale. D’autant plus que la valse des courses pour la rentrée scolaire va bientôt commencer. Avec les dépenses qui vont avec. De manière générale, la banque de France estime un ralentissement de l’inflation. Passant de 5,7% à 2,5%.