Installées en France métropolitaine depuis 2013, les voitures radars se sont peu à peu imposées comme un complément efficace aux radars fixes. Si, à l’origine, elles étaient conduites par des gendarmes, la situation a changé dès 2018. La conduite a été confiée en majorité à des prestataires privés, selon la Sécurité routière.
Ces véhicules, discrets et mobiles, disposent d’une tolérance de verbalisation plus souple que les radars fixes. En pratique, un dépassement de 10 km/h est toléré sur les routes limitées à moins de 100 km/h, et de 10 %</ pour les vitesses au-delà. Mais attention, l’amende, elle, ne rate jamais sa cible : elle arrive systématiquement par courrier.
Voitures radars : Neuf départements rejoignent la liste en juillet 2025
Après une extension en juin dans : l’Ardèche, le Cantal, les Bouches-du-Rhône et l’Ariège, le mois de juillet marque une nouvelle vague de déploiement. Neuf départements supplémentaires voient ces voitures discrètes arpenter leurs routes :
- L’Ain
- La Haute-Loire
- Les Pyrénées-Orientales
- Le Tarn-et-Garonne
- Les Alpes-de-Haute-Provence
Leur présence s’explique par un objectif clair : compenser l’absence ou l’inefficacité des radars fixes dans certaines zones, tout en assurant une présence dynamique. Ces véhicules suivent des circuits préétablis, souvent dans des zones connues pour leurs excès de vitesse fréquents.
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À lire462 € en août : cette démarche CAF est indispensable pour toucher cette aide non négligeableSelon les données disponibles, près de 400 voitures radars étaient déjà en circulation en juin 2025. Ce chiffre devrait encore grimper, puisque le gouvernement prévoit l’arrivée de 300 véhicules supplémentaires d’ici fin 2025. Une évolution qui suscite l’inquiétude chez certains automobilistes. Mais qui vise à renforcer la sécurité routière à travers une couverture plus homogène du territoire.