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Depuis la mi-avril, l’ensemble des foyers français ont leur déclaration d’impôts à réaliser. Bien sûr, ce passage obligé continue, comme chaque année, de faire émerger des questions sur ses finances de l’année passée.
En effet, il s’avère possible de déduire certaines charges à l’instar des crédits d’impôt. En revanche, certaines rentrées d’argent doivent faire l’objet d’une déclaration.
Toutefois, le temps pour déclarer ses impôts n’est pas illimité. Ainsi, selon le site du Service Public, cette date limite varie en fonction des départements. Voici ce qu’il faut retenir :
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- Les contribuables des départements 1 à 19, ainsi que les Français vivant à l’étranger, doivent faire leur déclaration en ligne avant le jeudi 22 mai 2025 à 23h59.
- Ceux qui habitent dans les départements 20 à 54, y compris la Corse, ont un peu plus de temps : la date limite est fixée au mercredi 28 mai 2025 à 23h59.
- Enfin, pour les résidents des départements 55 jusqu’aux DOM, le délai est prolongé jusqu’au jeudi 5 juin 2025 à 23h59 uniquement pour la déclaration en ligne.
Quant à la déclaration papier, la date limite est fixée au mardi 20 mai. Pour ces raisons, le Trésor public a décidé d’avertir certains Français par SMS.
Vous n’avez pas déclaré vos impôts ? Attendez-vous à recevoir ce SMS officiel
Vous l’aurez compris, il est possible que la Direction générale des Finances publiques vous envoie un SMS dans les prochains jours… Mais seulement si vous avez renseigné votre numéro de téléphone. Et surtout, ce message ne sera envoyé que si vous n’avez pas encore rempli votre déclaration d’impôts.
Voici le message exact que vous pourriez recevoir :
« Bonjour, pensez à déclarer vos revenus sur impots.gouv.fr. Besoin d’aide ? Appelez le 0809401401 (appel non surtaxé). Direction générale des Finances publiques. »
Ce SMS, s’il peut au départ sembler être une énième tentative de phishing, est évidemment à prendre au sérieux.
Ce message officiel pourrait éviter une majoration de 40 %
En effet, un retard de déclaration vous expose à de lourdes pénalités financières. Comptez dans un premier temps sur une majoration de 10 %.
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Mais cette pénalité peut grimper rapidement, notamment après réception du premier courrier de relance de la DGFiP. À ce moment-là, la majoration passe à 20 % voire 40 %.
Autant dire qu’il est préférable de rester attentif aux différentes échéances fiscales.