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La question de la vitesse sur nos routes reste au cœur des débats depuis plusieurs années. Lorsque la limitation est passée à 80 km/h en 2018, l’objectif affiché était la sécurité de tous les usagers. Cependant, la mesure a suscité de fortes réactions et divisé l’opinion publique. Malgré les contestations, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe défend encore aujourd’hui sa décision, qu’il juge nécessaire pour diminuer la mortalité routière. Retour sur cette polémique et ses enjeux.
Pourquoi la règle des 80 km/h a-t-elle été mise en place ?
En 2018, le Premier ministre Édouard Philippe a abaissé la vitesse maximale sur les routes secondaires à 80 km/h. L’objectif : sauver des vies et diminuer le nombre de décès sur la route.
Les griefs contre les 80 km/h
Cette mesure a rapidement suscité des réactions vives :
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- Des coûts importants pour remplacer tous les panneaux.
- Une stabilité de la mortalité routière, autour de 3 000 à 3 500 morts par an depuis 2013.
- La grogne des automobilistes, à l’origine en partie du mouvement des Gilets Jaunes.
- Près de la moitié des départements sont finalement revenus au 90 km/h, et non plus à 80 km/h.
Le regard d’Édouard Philippe
Récemment invité sur Sud Radio, Édouard Philippe a fait le point. Il reconnaît une maladresse de communication.
« Je n’ai probablement pas réussi à expliquer »
il réfute toute intention financière ou punitive, derrière la limitation de vitesse à 80 km/h
« Ce n’était pas une mesure pour emmerder le monde ou pour gagner de l’argent »
Et encore aujourd’hui, il assume son choix
Je ne vais pas m’excuser d’avoir essayé d’améliorer la situation sur nos routes »
Bilan humain et message final
Pour l’ancien chef du gouvernement, chaque accident est un drame : dans toutes les familles de France, quelqu’un a déjà souffert d’un accident grave. Il estime que prendre des décisions impopulaires, comme la limitation de vitesse à 80km/h fait aussi partie du rôle de ceux qui gouvernent.
« Je ne regretterai jamais d’avoir pris des mesures pour sauver des vies «